Père Claude Jeria, Représentant légal et Président du Conseil de la Fondation Mariya Arafasha

Agé de 66 ans en 2017, Père Claudio Jeria est originaire du Chili en Amérique latine. Père de Schoenstatt, il est au Burundi depuis déjà 21 ans. Il est arrivé plein d’enthousiasme, bien disposé à servir, à se sacrifier, et à donner même sa vie, si c’était nécessaire. Sa motivation était le Christ. Sa grande étoile est la Vierge Marie, notre mère. A son arrivé, le pays était en pleine crise. On parlait en tout moment de guerre, la vie était dure, les balles sifflaient partout.

L’origine de la Fondation Mariya Arafasha comme étant le résultat Sanctuaire de Mont Sion

Je ne regrette pas. J’ai aimé depuis le début le peuple burundais. Il s’agit d’un des pays les plus pauvres de la planète. Mais il s’agit aussi d’un pays avec un énorme potentiel pour tisser des liens. Ici l’argent n’abonde pas, mais la population a envie de lutter pour faire avancer le pays, pour construire un pays plus digne, où les liens humains soient au centre de tout. Au milieu de la crise, j’ai trouvé ici un morceau du paradis, où le peuple burundais vient par des milliers, afin de trouver consolation et des nouvelles forces. Ce petit morceau du paradis est le sanctuaire de notre Mère Trois Fois Admirable de Schoenstatt à Mont Sion Gikungu. Il s’agit d’un sanctuaire marial très aimé et visité par le peuple burundais. À l’ombre de ce sanctuaire est né l’œuvre de Mariya Arafasha (Marie Aide).

Au début – 2007 – il y a eu un prêtre burundais – P. Déo Maruhukiro –, quelques enfants de la rue demandant l’abritement et quelques laïcs volontaires prêts à servir. Tous avaient la confiance en la Vierge Marie. Elle allait les aider à trouver les moyens matériels et spirituels pour aider ceux qui souffrent. »

Aujourd’hui, il y a dix ans de ce début. Les Pères de Schoenstatt ont accepté cette œuvre, baptisée « Mariya Arafasha » (Marie Aide), comme leur œuvre. C’est pourquoi à la tête de cette œuvre se trouve un conseil de laïcs volontaires autochtones, présidés par un Père de Schoenstatt. Après P. Déo Maruhukiro est venu P. Anicet Nyandwi comme président de l’œuvre, et depuis 2014 a été le tour du Père Claude Jeria de conduire cette œuvre merveilleuse.

Quel sera l’avenir du Burundi selon le Père Claude et quel est son souhait?

La réponse est dans nos mains. La Vierge veut nous aider à partir de son sanctuaire, mais elle a besoin de nous, de notre aide.

La tâche est grande, mais pas impossible. Il y a des millions de personnes au Burundi qui ont besoin d’être aidés et ils nous font appel à collaborer. C’est un défi pour notre générosité et notre capacité de service. C’est un défi digne d’un chrétien. Marie est la garantie de la réussite de nos efforts.

Je vous salue chaleureusement et souhaite que vous deveniez nos amis, nos partenaires, dans cette grande lutte pour un monde meilleur, ici en Afrique.